La fin du rêve d’un junior du RUGBY COQ MOSAN.
Quelle ne fût pas ma surprise quand, vendredi 26 octobre, après cinq mois d’absence, je retrouve notre Sébastien Kairet assis dans le vestiaire 3 comme s’il ne l’avait jamais quitté. Embrassades chaleureuses, puis le naturel : « Qu’es’ que tu m’ fais là !»
Parti sous les cieux roussillonnais depuis début juillet, Sébastien, après avoir réussit début mai tous les testes à PERPIGNAN, était en droit de rêver à ces couleurs AZUR et BLANC de l’U.S.A.P. Fin juillet, Le père Etienne était même parti rejoindre son gamin et s’installer dans cette région d’OVALIE.
Quelle ne fût pas la désillusion de Sébastien, quand après s’être inscrit début juin au lycée Maillol en excellence rugby et vente, après des mois d’attente, et de très nombreux courriers, courriels et entretiens téléphoniques échangés entre Monsieur Bernard Roland Directeur à l’USAP, la Fédération Française, le Comité du Roussillon, la Fédération Belge et le Rugby Coq Mosan, le couperet tombait : « La fédération Belge exige que l’U.S.A.P paie 3.000€ au Rugby Coq Mosan en tant que club formateur .
Et comme il n’est pas dans les habitudes de l’USAP de payer un tel montant pour un jeune CRABOS, donc il faut rentrer au pays mon garçon ». J’avais bon dire, écrire et redire encore que le RUGBY COQ MOSAN ne demandait rien si ce n’est que le jour où Sébastien déciderait de rentré chez nous, que l’U.S.A.P nous rendrait la pareille. Point sur le quel Monsieur Bernard Roland était tout à fait en accord avec nous. J’ai eu bon signaler que la Fédération Allemande acceptait elle qu’un de ses joueurs soit parti à l’USAP sans indemnité de formation, rien n’y fit, l’U.S.A.P. devait verser le montant à l’IRB qui le retournerait à la F.B.R., qui le retournerait au RUGBY COQ MOSAN qui lui pourrait le retourner à l’USAP. Cerise sur le gâteau pour boucler la boucle, délais prévu, un an. Vraiment, je ne pense pas que ce soit le meilleur moyen pour encourager nos jeunes qui ont le droit de rêver à un sport qui pourrait nourrir son homme.
Quand vous saurez, qu’il y a trois ou quatre ans trois de nos jeunes nous quittaient, Simon pour LILLE METROPOLE R. (puis R. ARRAS Club), Alexis pour R. ARRAS C. (puis MONTPELLIER et l’U.S. CARCASSONNE) et Aurélien pour R. ARRAS C (puis THANET WANDERERS R.U.F.C.) sans le moindre problème, sans la moindre tracasserie administrative. Quelle mouche à donc piqué notre fédération et cela pour le « malheur » de notre brave Séba ? Et comme « à quelque chose, malheur est bon», dans cette mésaventure, le seul côté positif est que le COQ retrouve un joueur « binamé », sympa et par surcroit de grande qualité humaine et rugbystique.
Qu’entre clubs belges la fbr instaure l’obligation d’une indemnité de formation, je peux comprendre. Que le club formateur ne soit pas « couyonné » une fois le gamin devenu grand, d’accord, mais pas avec les fédérations étrangères et tout cas pas si le club formateur n’est pas demandeur.
Et puis on vous bassinera les oreilles de plan VIVALDI par-ci, de VIVALDI par-là, de rugby professionnel, d’élite et de tutti quanti. Laissez-moi rire. De grâce gardons les pieds sur terre, la Belgique est encore loin, très loin, d’être un pays d’Ovalie.
JP H
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